9 février 2022 admin3609

Les sapeurs-pompiers du Gard realisent chaque annee environ 60 000 interventions au departement, soit une intervention l’integralite des 8 minutes.

Une activite impressionnante Afin de ces soldats du feu qui enchainent vais garder de jour et garde de nuit.

Plongee de 24 heures au quotidien surprenant et ereintant des sapeurs-pompiers en caserne de Nimes-Centre – qui realisent a eux-seuls 14 000 interventions par an -, entre drames et rencontres humaines.

7 heures. « Rassemblement ! » crie votre homme dans les haut-parleurs de la caserne de Nimes-Centre. Ni une, ni deux, les vingt-huit sapeurs-pompiers se regroupent dans la cour. Cela n’est que 7 heures du matin, debut d’une garde de jour, et, deja, leur energie est palpable. En cercle, silencieux, sous 1 soleil tapant, ils seront appeles un par un. Notre lieutenant Triaire et le capitaine Billa, responsables de l’equipe, rappellent des gestes barrieres et le port du masque a respecter. Quelques minutes de discussions, le temps de prendre connaissance des absents, d’effectuer les transmissions d’informations, ainsi, d’attribuer les postes de chacune et chacun. Notre rassemblement ne dure pas un certain temps, a J’ai caserne, pour peu que l’un des bips ne se declenche, signe d’un commencement d’intervention. En attendant, le groupe se disperse en direction des vehicules pour effectuer les verifications quotidiennes : nettoyage, demarrage et rangement des tuyaux qui ont servi a eteindre nos feux.

Jeremie Sansano, sourire a toutes les levres, est designe conducteur. Aujourd’hui, si son metier lui parait une evidence, ca n’a pas forcement ete la situation. Ce sapeur-pompier professionnel de 39 ans n’y avait aussi jamais songe, a vrai dire ! Peintre dans le batiment pendant sept annees, joueur amateur de foot a l’Olympique d’Ales, educateur sportif, secouriste et sauveteur en mer, c’est l’un des collegues en formation de natation qui lui a conseille d’entrer dans la profession. « Je faisais deja de nombreux sport, mais il n’avait aucun pompiers dans ma famille, je n’y avais meme jamais pense ! Je ne savais meme nullement De quelle fai§on entrer dans la profession ! C’est lui qui m’a pousse a tenter ma chance. J’ai decouvert ma vocation ! Je suis devenu pompier tardivement a 25 ans, mais je ne regrette pas ! », confie Jeremie, sergent. Sapeur-pompier volontaire a Notre caserne d’Ales depuis ses debuts, c’est ensuite passe via le centre de traitement de l’alerte – centre operationnel departemental d’incendie et de secours (CTA-CODIS) – pendant deux annees, avant d’integrer la caserne de Nimes-Centre en tant que professionnel.

7 heures 45. Apres les verifications d’usage, les sapeurs-pompiers ont l’habitude de se rassembler avant 8 heures au « foyer », un salle de repos.

Canape, baby-foot, flechettes, television et machine a cafe y sont proposees ici ! Les discussions vont bon train. On parle d’une nuit mouvementee et du feu d’immeuble qui a cause un « delta », 1 mort, la nuit derniere. « Tragique et ereintant, on a ete au bout », evoque l’un d’eux, en touillant le cafe.

8 heures 30. Apres un deuxieme rassemblement a 8 heures, Afin de 1 rappel des informations, Divers partent en interventions alors que d’autres s’entrainent au cours d’une seance de sport intense, inscrite sur le planning. Jeremie court se remplacer et enfile le t-shirt de foot, Afin de deux heures d’entrainement. Cela fera deja 28°, mais rien ne l’arrete. Il s’elance via le terrain, ainsi, enchaine les passes et les dribles ! Rires, endurance et transpiration paraissent au programme ! « Ce que j’aime chez les pompiers, c’est le sport, la cohesion, l’esprit d’equipe, l’humilite ! Et en aussi moment, dans le terrain, en interventions, on redevient serieux et tres concentres https://totalcelnews.com/wp-content/uploads/2021/03/ccelebritiesTaylor-Swift-1024×682-1.jpg » alt= »eharmonie religieuse »>. On a le desir d’aider des autres, de rassurer. Le sport aide beaucoup a souder l’equipe. C’est un moment reellement important qu’il ne faut jamais negliger, car on devra rester en structure. Le metier est physique et on a besoin des coequipiers Afin de reussir une intervention. Il n’y a nullement un pompier meilleur qu’un autre. Demain on peut me sauver, comme je peux sauver mes camarades ! », avoue-t-il, en s’essuyant la figure apres votre seance.

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